A 6 heures, je prend la navette pour l’aéroport puis passe le check-in et l’immigration. L’avion part à 9 heures et j’arrive à 9 heures à Mandalay (à cause du fuseau horaire unique chinois). A Mandalay, on trouve toute une série de mini-bus et taxis à prix fixe pour la ville, personne ne cherche à arnaquer et les chauffeurs sont très aimables. Je partage mon taxi avec un couple d’italiens qui me donnent quelques tuyaux pour la Birmanie et le Vietnam avant d’être déposé devant mon auberge. Je troque mon jeans et mes chaussures pour un short et des tongs puis discute un moment avec l’un des employés, un français établi ici. J’essaye de retirer de l’argent sans succès, un problème venant des ATMs locaux selon le Credit Suisse, achète une carte SIM locale, et loue un vélo pour me rendre à la montagne de Mandalay. La bas, je discute avec un guide local sur les endroits à visiter autour de la ville puis fais connaissance avec deux polonaises qui étaient dans le même avion que moi et avec un couple de bulgares avec qui je monterai au sommet de la montagne, à pieds nus. Au sommet, il y a des dizaines de vieux en tour organisé, des français essentiellement, amené ici en bus mais aussi de nombreux birmans. Nous attendons le coucher du soleil en contemplant la vue sur cette petite ville qui ressemble davantage à une forêt avant de redescendre. Je cherche longuement mon vélo et reprend le chemin de l’hôtel en longeant l’énorme muraille, un carrée de 2 km de côté, qui encercle le palais de la ville. Les gens me font un signe de la main depuis leur scooter, un homme se précipite pour m’aider lorsque la chaîne de mon vieux vélo déraille, c’est de tout évidence un pays très accueillant qui vaut la peine d’être visité avant qu’il ne devienne comme la Thaïlande. Le soir je fais connaissance avec un couple de suisse-allemand avec qui je passerai la soirée à boire des bières.