Je prend le premier savari (taxi partagé) disponible pour Marivan. Depuis là, je trouve rapidement un autre savari pour Sanandaj. Arrivé sur place, je suis attendu par un jeune kurde que j’avais rencontré dans le bus depuis Tehran. Il vient me chercher en voiture et nous irons faire un tour dans la région avec l’un de ses amis. Nous allons à Kelane, un vieux village kurde puis nous promenons un moment dans les colines autour du village. Les couleurs sont magnifiques, mélangeant champs de blé, petites forêts verdoyantes et montagnes jaunies par le soleil. De retour à Sanandaj, nous empruntons un chemin pour nous rendre dans un parc naturel sur les hauteur de la ville et mangeons une pastèque alors que les autres promeneurs viennent m’offrir du thé, des dattes et autres biscuits. Nous retournons sur la route en lacet qui mène au sommet, lieu de drague préféré de la ville: de jeunes hommes se posent au bord de la route dans l’espoir que des filles s’arrêtent, un peu comme à la rue de Genève mais inversé. D’autres font des aller-retours en voiture juste pour croiser le regard de belles conductrices. Nous nous arrêtons un moment pour assister au spectacle et, la nuit tombée, nous rendons chez l’un des étudiants pour manger et passer la nuit.