D’après le Lonely Planet, l’une des rares choses à voir à Tashkent est le bazaar. Je propose à Milana, une jeune uzbek-coréene-tatar qui a grandi en Algérie et que j’ai rencontrée lors de la soirée chez Solenne de m’accompagner. Le bazaar vaut effectivement le détour, on y trouve un énorme marché aux fruits à la présentation impéccable ainsi qu’une immense coupole habritant un marché à viande. Ca sent fort mais les côtes de boeuf me font saliver. Nous mangeons quelques spécialitées locales puis Milana retourne au travail. Pendant ce temps je visite les grandes avenues du centre ville, pratiquement désertes mais truffées de policier en raison du meeting politique international (SOC). En fin d’après-midi, je vais chercher Milana à son travail et nous avons l’intention de monter la vingtaine d’étages d’un hôtel non terminé et laissé à l’abandon. Nous parvenons à passer un premier barrage de police puis trouvons un accès par dessus une grande barrière. Malheureusement, les gardiens nous repèrent. Elle se fait passer pour une touriste française et dit qu’on rêvait juste de faire des photos. Les gardes nous sortent du parc mais ne nous dénoncent pas à la police (la stratégie de parler français a bien marché). Nous partons alors manger un repas turc puis cherchons un bar à Tashkent. Tout est malheureusement fermé en raison du SOC mais nous trouvons un endroit qui a décidé de rester ouvert jusqu’au passage de la police: un espèce de complexe pour geek où l’on peut louer une pièce à l’heure et jouer aux jeux vidéos. Nous commandons quelques bières, feront quelques parties de Mortal Kombat et rentrerons à l’aube.