Je me lève de bonne heure pour rejoindre Pingyao, une vieille petite ville ultra touristique encerclée par une muraille. Du centre de Xi’an, je parcours une quinzaine de kilomètres en métro pour rejoindre la gare du nord. C’est le métro le plus confortable que j’ai jamais pris, aucune secousse, aucun bruit, rapide, etc. De la gare, je rejoins Pingyao en TGV en 3h seulement. Hélas, c’était LA destination à éviter durant cette semaine de vacances. Les ruelles sont aussi bondées que la Mecque pendant le Hajj. La réservation que j’avais faite a été annulée et il est impossible de trouver une auberge ou un hôtel qui ne soit pas complet. La vieille ville doit être charmante mais la foule est tellement insupportable que je n’ai aucune envie de m’y attarder. De plus, ne sachant pas où dormir, je décide finallement de me rendre à la gare pour essayer de changer mes billets et d’obtenir une couchette. Par miracle, il reste une place et je peux me rendre dans une heure à Taiyuan puis en train de nuit pour Datong. Je dors deux petites heures et me fait réveiller par l’hôtesse à Datong, dans un train complètement vide. David vient me chercher à la gare, nous irons prendre un premier petit-déjeuner puis trouvons par chance un lit pour les trois prochaines nuits dans une auberge de jeunesse. Nous retrouvons ensuite sa future épouse Yongxia dans leur hôtel pour un second petit-déjeuner avant d’aller au spa de l’hôtel. La température a chuté et David m’apporte justement une doudoune pour remplacer celle qu’on m’avait volée en Arménie. On ira mangé des nouilles puis je rejoindrai mon auberge pour dormir. Le soir, on se retrouve à leur hôtel pour manger un hot-pot. Il s’agit d’une grande casserole de bouillon dans laquelle on y cuit des viandes, des légumes ou des champignons. Après ce délicieux repas, nous nous rendons dans une boîte de nuit pour y boire quelques bières. La plupart de la clientèle doit à peine être majeure et la musique est détestable (de l'EDM chinoise, identique à l'européenne) mais nous sortirons quand même jusqu’à une heure du matin où je parviendrai à rejoindre mon lit après avoir escaladé la grille de sécurité de mon auberge.