Un peu fatigué par la longue journée de la veille, je me réveillerai qu’en début d’après-midi. Je commence par aller manger les fameuses nouilles au boeuf, la spécialité de Lanzhou avant de me promener dans des espèces de mall typiquement chinois en quête d’un pull chaud pour le Tibet. Toutes les boutiques vendent les mêmes costumes qui sont de toute façon pas à ma taille donc je laisse tomber et achète quelques paquets de nouilles instantanées et à boire pour le train. Peng m’attend à la gare et, inquiet que je prenne froid au Tibet, m’apportera même une bouteille de baiju. Nous nous saluons et j’entre dans la gare pour attendre le train qui aura près d’une heure de retard. Arrivé à Xining, nous changeons de train et l’employé vérifie attentivement mon passeport, mon billet et mon permis pour le Tibet avant de me laisser embarquer. Les chinois supportant très mal l’altitude, il faudra encore signer un document décrivant les risques de voyager à plus de 3000 mètres et dans lequel on affirme être en bonne santé. Lhasa n’est plus qu’à 2000 km ou 22 heures de là…