Je pars de nuit vers 7h pour la gare, bien trop tôt pour les transports publics, et prend un taxi en montrant mon billet de train comme destination. Entrer dans la gare d’Urumqi est un peu particulier, je passe sans problème les deux premiers contrôles de sécurité mais au troisième, l’agent me fait sortir mon couteau suisse et me dit que c’est interdit. Je râle et elle prendra finalement une photo du couteau ouvert ainsi que de mon visa iranien avant de l’emballer dans du scotch et de le mettre tout au fond de mon sac de peur que je le sorte dans le train. Je suis évidemment le seul étranger dans toute la gare et l’une des rares personnes civiles, les étages sont remplis de jeunes soldats alignés partant en service. Je trouve la bonne porte d’embarquement grâce au numéro de train avant qu’un agent de la gare se mette à hurler un truc en chinois signifiant qu’on peut passer le contrôle et accéder au sous-voie menant au quai. Je monte dans un train rapide et flambant neuf (je ne savais évidemment pas à quoi m’attendre en achetant le billet) et le trajet durera seulement une heure à plus de 200 km/h. Arrivé à Turpan, je prend un bus pour rejoindre le centre ville et me rend dans un petit marché de quartier pour manger une soupe et des dumplings puis rejoins mon auberge à pied. Je fais connaissance avec une fille de Hong-Kong, un japonais et une chinoise et nous irons visiter le musée et la mosquée. Nous ferons une balade dans les vignes avant de nous rendre au marché de nuit pour manger et boire des bières. Nous rentrons à l’hôtel où une équipe de chinois m’invite à les rejoindre pour une autre série de bières et fais connaissance avec d’autres voyageurs, asiatiques pour la plupart. L’ambiance dans l’auberge est très sympa et nous finirons tard dans la nuit.