Je me lève tôt pour prendre un taxi partagé pour Bukhara. Evidemment, nous attendons plus de 2 heures qu’il se remplisse à Urgench puis nous lançons sur l’interminable autoroute de la soie. La plupart du temps, il s’agit d’une autoroute en béton flambant neuve probablement financée par la Chine mais de longs tronçons sont toujours dans le style Uzbek (une route étroite de trous et de bosses sans marquage). Le paysage, quant à lui ne change pas durant les 7 heures de route. Une ligne droite, plate et du sable et quelques buissons. Je trouve les cyclistes franchement courageux de traverser des endroits pareils, tant ça doit paraître monotone et interminable. J’arrive à Bukhara et m’installe dans un petit B&B puis profite de la lumière du soir pour aller prendre quelques photos de la vieille ville. Au crépuscule, je rejoins la propriétaire du B&B pour aller rompre le jeûne du Ramadan dans un petit restaurant de quartier en compagnie d’un jeune français venu là pour un travail de recherche.