Le soleil est enfin de retour et il fait plus de 25 degrés. J'en profite pour prendre le vieux télécabine pour me promener dans le parc qui domine Borjomi. Nous rejoignons ensuite Tbilisi en stop avec une première étape en camion jusqu'à Gori puis en voiture jusqu'à la capitale. Nous déposons nos sacs à la gare avant d'aller faire quelques achats puis embarquons dans le train pour Yerevan. Nous voyageons cette fois-ci en 3e classe: un wagon couchette mais sans compartiments et avec une terrible odeur de pieds. En face de nous, une dame venant voir sa famille depuis le Kazakhstan. J'en profite pour avoir quelques conseils sur ce pays que je visiterai en août si tout va bien. Arrivés à la frontière, Nina passe par un guichet pour faire son visa pendant que je me fais interroger une fois de plus par les douaniers arméniens qui trouvent mes allées et venues suspectes. Je leur donne une adresse d'hôtel bidon et il me tamponne finalement mon passeport. La douane passée, une vieille dame me demande de l'aide pour sortir les centaines de paquets de cartes à jouer de leur cachette sous l'oeil amusé du chef de train.