C’est dimanche et je me réveille à 14h. Je discute un moment en compagnie d’un ingénieur iranien, d’une allemande à moto, d’un américain à vélo et d’une vieille anthropologue hippie israélienne qui me raconte ses voyages au Yémen, en Iran, à Goa ou encore en Afghanistan. Je vais ensuite manger dans un classieux restaurant chinois dont je serai le seul client pour 6 serveurs qui s’activent à chasser les mouches pendant que je mange puis irai chercher une carte SIM et un coiffeur. Pour la carte SIM, c’est galère, le vendeur ne semble n’avoir jamais vu de téléphone de sa vie. Je fini par me débrouiller seul avant de lui avoir expliquer comment configurer l’accès au réseau tajik (ce qui est sensé être son job). Après un passage chez le coiffeur, je rejoins JP ainsi qu’un libanais, un autre américain et un motard turc rencontré à Tashkent pour aller manger dans un restaurant turc. Nous guidons notre taxi à l’aide de notre GPS car les chauffeurs de taxi semblent tous être à Dushambe pour la première fois tant ils n’ont aucune notion de leur ville. Au restaurant, notre ami turc a l’air très heureux de pouvoir communiquer à nouveau (il ne parle ni russe ni anglais ni perse). Nous finirons dans quelques bars puis rentrons à l’auberge où je discuterai longuement (en russe et en geste) avec un motard russe autour d’une bière.