Un peu lassé de la cuisine locale, je rejoins Elnora, une uzbek ayant vécu en Allemagne et son amie pour manger un steak bien saignant et une salade (jamais je n’aurais pensé que la salade pourrait me manque un jour) dans un restaurant assez chic. Elles m’amènent alors dans un parc d’attraction où nous ferons le plein d’adrénaline. La nuit venue, j’achète un peu de vodka et je rejoins Solenne, une française qui enseigne le français à Tashkent et qui a prévu une petite fête de départ pour l’un de ces collègues. La moitié des invités sont uzbeks et parlent un peu français. Nous parlons ouvertement des difficultés en Uzbekistan ce qui est plutôt tabou par ici, notamment des fonctionnaires et des étudiants contraints de ramasser du coton pendant l’automne. Nous décidons alors de sortir en boîte mais en raison du fameux sommet du SOC, la plupart sont fermées. Poutine, Loukashenko, Mody ou encore Xi Jinping sont en ville et Tashkent ressemble presque à Ashgabat avec des policiers partout. D’ailleurs, je ne peux pas me rendre au Tajikistan avant la fin du sommet, les frontières étant fermées. Nous trouverons néanmoins un endroit ouvert et danserons jusqu’à 5h du matin.