Comme je l’ai promis à Fariza, je prépare pour le petit-déjeuner un plat suisse. Ce sera des rostis maison avec des oeufs au plat. Sa cousine nous préparera une pizza un peu plus tard puis je rejoins mon bus pour Astana, la capitale. Le bus part vers 19h et le trajet durera près de 28 heures dans l’un des paysages les plus monotone au monde: 1500 km de steppes sans la moindre montagne, ni ville, ni lac, ni arbre, bref le néant. Je rencontre néanmoins quelques passagers sympas dont une femme parlant anglais, deux jeunes kazakhs avec qui nous buvons des vodkas avant la nuit et un jeune homme qui m’invite à manger pour les deux arrêts repas du lendemain. Certains me donne leur numéro et me propose leur aide ou de me conduire dans la région avec leur voiture. Le Kazakhstan m’a tout l’air d’être un pays très accueillant. Nous arriverons vers 22h à Astana, où je prend un taxi pour rejoindre Pierre-Olivier, un expat français qui m’accueille chez lui durant mon séjour. Je suis très surpris en arrivant car je me retrouve dans un bel appartement au 15e étage d’une tour de haut standing offrant une vue sur toute la ville. Nous mangeons ensemble et faisons connaissance autour d’une bière avant d’aller nous coucher.