Pierre-Olivier est déjà au travail quand je me lève mais j’ai l’intention d’aller visiter cette espèce de Dubaii des steppes qu’est Astana. Je commence par un mall installé sous une sorte de tente gigantesque et plutôt original. J’emprunte alors une grande allée piétonne qui amène jusqu’au palais présidentiel. La ville est construite de manière symétrique entourée d’un fleuve artificiel. Sur 5 km, on y trouve des bâtiments futuristes à l’architecture surprenante, des expos à ciel ouvert, des grattes-ciel de verre, des parcs à la française ou encore des mosquées clinquantes. Tous les bâtiments ont une dizaine d’années à peine. Bien qu'Astana soit une sorte de vitrine voulue par le dictateur (à l’instar d’Asghabat), la ville est agréable et vivante et donne une grande impression de liberté (surtout lorsqu’on arrive de Tashkent, la cité policière par excellence). C’est également un vrai bonheur que de retrouver des températures inférieures à 40°C comme c’était le cas à Tashkent et Shymkent. Le soir, je retrouve Pierre-Olivier et son amie Suzanna pour aller manger dans un restaurant géorgien. Nous serons rejoins par un couple russe, un couple de voyageurs lithuaniens et une kazakh. Nous finirons la soirée à boire de la vodka chez Suzanna jusqu’à tard dans la nuit.