En fin de matinée, je prend le bus pour la péninsule de Macau. Le bus passe par de grosses tours bon marchées comme en Chine mais en plus dense avant de bifurquer sur l’un des trois ponts reliant les îles. Je commence par me balader dans les ruelles et me retrouve devant des églises baroques construites alors par les portugais, étrangement peu visitée des touristes. Il faut dire que la grande majorité d'entre-eux viennent de Chine et qu’ils préfèrent s’entasser devant la cathédrale et les boutiques de souvenir avec leurs perches à selfie. Je me rend ensuite à la tour de télévision en longeant la mer où j’aperçois quelques courageux faire un bungy jump depuis son sommet. Je retourne dans les ruelles visiter quelques autres bâtisses de l’époque coloniale avant de rejoindre la cathédrale puis les ruines de l’église St-Paul où tous les touristes chinois se sont donnés rendez-vous. Je profite de monter au fort pour la vue puis redescend à proximité du Casino Lisboa, la plus haute tour de Macau, en forme de fleur de lotus. Je retourne à “Paris” et “Venise” pour prendre quelques photos de nuit avant de retrouver Jose. Il m’emmène faire un tour en voiture, à commencer par l’université de Macau qui se situe en terre chinoise mais qui est uniquement accessible par un tunnel depuis ce petit Etat. Nous prenons ensuite la route pour Coloane, un ancien village de pêcheur ressemblant énormément à un village portugais. C’est un endroit plutôt charmant, en bord de mer avec son église et ses petites cabanes de pêcheurs transformées en restaurant ou en appartement. Après une petite balade dans le village, nous continuons la route à travers la forêt pour d’autres villages inconnus des touristes puis jusqu’à la plage avant de revenir sur le strip et ses casinos. Bien que minuscule, il y a donc encore quelques km carrés de verdure à Macau mais Jose m’explique que le gouvernement souhaite doubler la population et que la survie de la forêt n’est pas garantie.