Après 24 heures de bus, nous arrivons à Tehran vers 9h du matin. Avec ses 15 millions d’habitants, il faut être armé de patience pour rejoindre le centre ville malgré le quadrillage d’autoroutes au travers de la ville. Heureusement, il y a un métro tout neuf pour se rendre d’un quartier à l’autre. Je rejoins alors mon ami Payam à son bureau puis ferai un tour dans la ville. On m’arrête très souvent pour me souhaiter la bienvenue en Iran et faire la conversation.
Hélas, tous mes plans de la journée ont échoué (faire mon visa turkmène, visiter le bazar et le Golestan Palace) car j’arrive à chaque fois trop tard. Je rejoins alors Payam au bureau et nous nous rendons chez lui et ses parents à Lavasan, une petite ville hupée très proche de Tehran. Nous faisons quelques courses où les vendeurs me font goûter pleins de fruits tout en insultant les Ayatollahs puis passeront une longue soirée à manger des kebabs (brochettes) de poulet et d’agneau et à boire du chacha (grappa géorgienne) et son équivalent iranien en compagnie de la famille de Payam.