En compagnie de JP, nous nous rendons au consulat afghan où nous serons acceuillis avec du thé. Nous remplissons un formulaire et écrivons une brève lettre au consul dans laquelle nous assumons la responsabilité de notre voyage en Afghanistan. Visa en poche, je rejoins Nicolas le photographe et une cyliste française également spécialiste de la région alors que JP prend la route pour l’Afghanistan. Nous discuterons longuement autour d’un thé puis irons faire les permis nécessaires à notre séjour dans la vallée de Bartang. Je me rend ensuite dans toutes les banques de la ville en quête d’argent mais les ATMs sont éteints et elles n’ont pas d’argent… Je finirai par changer des dollars dans une institution de micro-crédit. Les gens n’hésitent pas à m’offrir leur aide et me reconnaissent de la compétition d’arts martiaux de la veille. Pendant ce temps, Nicolas achète de quoi manger et beaucoup de vodka pour notre voyage de demain. Après quelques bières dans le parc, nous nous rendons à la mosquée ismaili pour un concert de musique religieuse. J’apprend que nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire de la canonisation d’Aga Khan, l’imam des ismailis, considéré comme un demi dieu dans la région et qui a notamment vécu à Genève. L’imam nous accueille chaleureusement et nous resterons pour les concerts, les lectures à la gloire d’Aga Khan et les petites pièces de théâtre. La salle est constituée à 90% de femmes qui nous inviterons à danser à chaque concert. Alors que nous pensons que la fête est terminée, l’imam nous invitent à le suivre dans une autre maison en compagnie d’un petit groupe de fidèles. Un grand repas nous y attend suivi de musique et de danse. A notre départ, nous recevons même des chaussettes de laine pamiris en cadeau.