Je me lève à 8h et prend un taxi pour l’ambassade turkmène en espérant que ça soit ouvert cette fois-ci et que mon unique papier d’invitation de l’ambassadeur à Genève suffise à obtenir un misérable visa de 5 jours. J’arrive sur place après 1h de route et il y a déjà une dizaine d’iraniens et un allemand sur place qui me dit qu’ils n’ont toujours pas ouvert (leur horaire indique 9-11h). Ils venaient de fermer le consulat pendant 10 jours pour des pretextes bidons et personne ne savait si il ouvrira aujourd’hui. Vers 11h30 le guichet ouvre enfin et j'obtiens mon visa en quelques minutes. Je fait la rencontre d’un slovène qui pense également se rendre au Kurdistan iranien. Nous irons manger quelques kebabs ensemble puis traîner au parc pour manger un melon bien mûr. Je retourne dans le quartier du bazar changer des dollars et trouver une veste d’hiver (on me l’a volé à Yerevan) mais comme il fait plus de 30 degrés, aucun magasin ne propose ce genre d’article. Je retourne donc au bureau de Payam qui me propose d’aller manger chez un ami. Plusieurs de ses amis sont des canadiens d’origine iranienne et revenu au pays. Nous retrouvons un dealer d’alcool puis fêterons toute la nuit jusqu’à 9h du matin. Je décide alors de me rendre en métro à la station de bus afin de me rendre à Sanandaj, dans le Kurdistan iranien. On me guide au milieu de centaine de bus où personne ne parle un mot d’anglais et où toutes les destinations sont indiquées en perse. Un jeune iranien se rend également à Sanandaj et nous ferons le voyage ensemble bien que j’aie dormi pratiquement tout le long. Lorsque j’ai les yeux ouverts, il me conseille quelques sites à visiter autour de Sanandaj et me montre des photos. Arrivé sur place, je vais manger une pizza où la serveuse kurde commence à me dire quelques mots d’allemand car une partie de sa famille vit en Allemagne. Une fois de plus, je suis l’attraction du restaurant mais difficile de communiquer avec mes deux mots de perse. Je prend alors un taxi partagé pour le parc Abidar qui domine la ville et plante ma tente pour y passer la nuit.